Art Of Fighting 2 (SNK)

Les tests et toute l'intimité de vos jeux préférés

Art Of Fighting 2 (SNK)

Message par ゴジラ » 16 Août 2013, 17:58

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Ah, le début des années 90 ! A peine âgé d'une dizaine d'année, je me souviens encore du Noël 1989, avec ma première console, la Nes. Un émerveillement à tout point de vue, et le début d'une grande passion. Deux ans plus tard vinrent la Megadrive et la Super Nintendo, deux merveilleuses consoles qui se faisaient la gue-guerre pour notre plus grand plaisir, les hits en puissance se comptant par trouzaines.

Ce que je retiendrai également de toute cette nostalgie (20 ans déjà, mon dieu), c'est la découverte de la NeoGeo, dans feu l'émission MicroKids. Rien que d'y penser, je frisonne encore de l'effet que me faisait chaque apparition de cette bête et de ses jeux : Une baffe monumentale, de la puissance X1000, déclenchant des coulées de bave incontrôlées devant l'écran de la TV. La NeoGeo c'était le rêve, l'arcade à la maison, avec des jeux qui explosaient tout sur leur passage, faisant passer mes jeux 16 bits pour des plaisirs à la saveur moindre.

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Le truc qui mettait direct la trique dans les magazines de l'époque, et qui moi, pauvre sans le sous, me faisait pleurer de désespoir^^ (source NeoGeoSpirit).




MicroKids, ou l'émission qui me permettait de voir, si ce n'est de toucher, des jeux NeoGeo en action (test de Fatal Fury à partir de 7min).


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Oh oui salope, fais moi mal !


Reservée aux plus fortunés, je n'ai pû m'essayer à la NeoGeo, en vrai de vrai, qu'en 1994, avec l'achat au rabais d'une NeoGeo CD Top Loading à un camarade de classe (700 Francs au lieu des 4000 que coûtait la bête à l'époque :silent: :(love):), et le tout premier jeu obtenu avec fut ART OF FIGHTING 2.

A mon sens, ce jeu symbolise à lui seul tout ce qui fait la NeoGeo du début des 90's : Puissance décuplée, des effets de fou, grandiloquence de tout l'enrobage, et une claque tellement énorme qu'on en jouit pendant des jours entiers, comme si on touchait enfin au saint graal vidéoludique, le plaisir maximum, rien ne peut être mieux, les personnes qui ont fait ça sont des dieux. Pourquoi et comment ai-je ressenti tout cela avec ART OF FIGHTING 2 ? Je m'en vais vous conter un petit test sur ce joyau.






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Pour commencer, il est évident qu'ART OF FIGHTING 2 (la série se nomme "Ryuko No Ken" au Japon) est le successeur d'un premier opus, le succulent ART OF FIGHTING, sorti en 1992. Déjà, le premier épisode en mettait plein la tronche : Du zoom, des sprites gigantesques... On ne pouvait y jouer qu'avec deux personnages en mode "story", Ryo Sakazaki ou Robert Garcia, et le but était de parcourir la ville fictive de Southtown afin sauver la sœur de Ryo, Yuri, des mains de Mr BIG et du mystérieux Mr Karate.

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Cover de la version AES US d'ART OF FIGHTING (source lafanclub).



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Un premier épisode déjà impressionnant à l'époque, avec une histoire travaillée et un système de jeu qui sera repris dans sa suite.



SNK remet le couvert en 1994 avec ART OF FIGHTING 2 :


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Cover de la version NeoGeo CD Jap D'AOF 2 (oui, parce moi j'aime aussi la NeoCD, na), ça transpire la classe (source spong).



ART OF FIGHTING 2 est la suite directe de son grand frère du point de vue scénaristique : Yuri est délivrée, mais on découvre avec stupéfaction que Mr Karate, utilisant de manière parfaite les techniques du Kyokugenryu, est en fait le père de Ryo et Yuri, Takuma Sakazaki. Tout ceci est expliqué dans la superbe intro du jeu, ou plutôt les deux intros. Les deux intros présentent la "famille" Sakazaki, Ryo et Robert Garcia pour la première intro et Yuri et Takuma pour la seconde.



Clairement mise en avant, la tribus Sakazaki est au centre des débats. L'intro est également du même style que le premier épisode de la série.



Takuma a été forcé par Mg BIG, chef apparent du crime organisé de South Town, à commettre des méfaits, sous peine de faire du mal à Yuri. Le calme est revenu à la fin d'ART OF FIGHTING 1, mais cela sera de courte durée, une petite année. Un tournoi est organisé, et cette fois l'intro du jeu du jeu laisse entrevoir que quelqu'un se situe au-dessus de Mr BIG, le véritable grand chef du crime à South Town, tapi dans l'ombre.

Pour ce nouveau tournoi, pas moins de 12 combattants voudront en découdre :


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Ryo est le fils de Takuma et le frère aîné de Yuri. Lorsque cette dernière a été enlevée, lui et son compère Robert sont partis à son secours. En défaisant Mr Karate, Ryo découvre avec stupéfaction son père derrière le masque. La famille à nouveau réunie, Ryo est bien décidé à se venger et à botter les fesses de la criminalité à South Town. Il est surnommé le dragon invincible, et maîtrise le Kyokugenryu karate.


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Meilleur ami de Ryo, Robert maîtrise lui aussi le karaté Kyokugenryu grâce à Takuma, qui fut un proche du père de Robert, Alberto Garcia. Il est celui qui a défait Mr BIG pour sauver Yuri, mais trop affaibli pour affronter Mr Karate, Ryo prit le relais. A l'annonce du nouveau tournoi, il se joint à la famille Sakazaki afin d'en découvre une fois pour toute avec la pègre de South Town. Depuis leur première rencontre, Robert et Yuri nourrissent des sentiments quasi amoureux.


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Experte en Muay Thai en Thailande, King souhaite passer pour un homme afin de pouvoir participer aux tournois locaux, qui sont interdits aux femmes. Son identité découverte, elle part à South Town où elle travaille comme serveuse dans un restaurant tenu par Mr BIG. Lors de événements d'ART OF FIGHTING, et toujours déguisée en homme, elle affronte Ryo, ce dernier cherchant des informations sur l'endroit où Yuri pourrait être retenue. King perd de peu, et en voulant l'aider à se relever, Ryo lui arrache sa veste, laissant voir des (jolis) attributs féminins. N'étant pas une mauvaise personne dans le fond, King se joint à Ryo et Robert pour défaire Mr BIG.


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Nouveau venu, Temjin travaille sur les docks de South Town afin de gagner un peu d'argent pour son école en Mongolie, dont il espère devenir un jour le principal. Adepte d'une forme de catch de son pays natal, le tournoi est pour lui une aubaine pour se faire beaucoup d'argent en une seule fois ; il décide donc de participer.


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Seconde nouvelle tête, Eiji est un ninja assassin faisant partie du clan Kisaragi. Il serait le descendant de Zantetsu, personnage de la saga Last Blade. L'école du Kyokugenryu est l'ennemi juré du clan Kisaragi, Eiji participe au tournoi dans le but de tuer Ryo et sa famille. Bien qu'il n'ait pas de bonnes intentions, il n'a aucun lien avec le syndicat du crime de South Town ; ses motivations sont uniquement le fruit de l'affrontement entre son clan et la famille Sakazaki.


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John fut autrefois un pilote hors pair, mais qui dû stopper le pilotage après une blessure lors d'un exercice. Rongé par l'alcool et asociale, il a été impliqué dans des affaires de marchandage d'armes organisées par Mr BIG. Rejeté par le corp militaire, il est à South Town pour rétablir la vérité.


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Mauvaise réputation, corrompu, voilà ce qui peut résumer Mr BIG. Chef apparent du crime à South Town et responsable de l'enlèvement de Yuri dans ART OF FIGHTING, il est en réalité le bras droit du véritable chef du crime de la ville. Ayant secrètement peur d'affronter Takuma Sakazaki, il décida d'enlever Yuri afin de forcer Takuma à travailler pour lui ; mais ses plans furent déjoués par Ryo et Robert. Il est le boss final "apparent" d'ART OF FIGHTING 2.


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Ancien boxer professionnel, Mickey a été radié pour avoir tué accidentellement un adversaire. Frustré et empli de haine, il parcoure South Town à la recherche de nouveaux adversaires, et souhaite également, après avoir travaillé peu de temps pour Mr BIG, revenir dans le circuit professionnel de la boxe.


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Membre haut placé auprès de Mr BIG, et également chef du gang des wild cats, Jack est d'une stature impressionnante, et combat avec rage quiconque croise sa route au Mac's bar. Il souhaite désormais mener le gang des Neo wild cats au sommet et prendre le contrôle de South Town à la place de Mr BIG.


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Expert en arts martiaux et en médecine chinoise, Lee est un sennin, une personne censée être immortelle. Directeur de la prison de South Town, il est aussi un proche de Takuma Sakazaki tout en étant un rival de longue date de celui-ci. Il participe au tournoi afin de tester les aptitudes de Ryo.


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Père de Ryo et Yuri, Takuma est le maître incontesté du Kyokugenryu karate, il est même le seul à pouvoir en maîtriser les techniques les plus difficiles. Le crime monta à South Town paralèllement au souhait de Takuma d'émanciper l'art et la philosophie du Kyokugenryu à la population. Voulant combattre le crime et devant sa force, le syndicat du crime de South Town le menaça de s'en prendre à sa famille, ce qui eut pour résultat l'enlèvement de Yuri. Takuma fut alors ordonné de faire de sales besognes, et afin de protéger son honneur il se cacha derrière un masque Tengu. Après le sauvetage de Yuri et la découverte de sa double identité, la famille Sakazaki se réunie afin de se venger dans le nouveau tournoi et ainsi bannir le crime de South Town.


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Après son enlèvement, Yuri décide d'apprendre le Kyokugenryu karate, à un niveau inférieur de celui de son père et de son frère. Elle développe également ses propres techniques, et participe au tournoi secrètement, son frère, son père et même Robert ne souhaitant pas la voir se battre. Elle est la première femme à se battre avec des techniques du Kuokugenryu, et a une relation particulière avec Robert, à la limite des sentiments amoureux.






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Remis dans le contexte de l'époque et si le premier épisode en mettait déjà plein les mirettes, la première fois qu'on voit ART OF FIGHTING 2 tourner, c'est tout de suite la grosse claque, et on en redemande ! Tout est puissance 1000 dans ART OF FIGHTING 2 ; quelques 76 megas séparent les deux épisodes, et cela se ressent : Tout est plus beau, plus fluide, plus violent, tout en gardant le style esthétique du premier opus :


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Bon ok, avec les title screens on voit pas vraiment de différence...



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...Et là, tu la sens la différence ?! (A gauche AOF 1, à droite AOF 2)



C'est bien plus fin, travaillé, les personnages sont toujours gigantesques à l'écran. Je ne crois pas, de par mon expérience vidéoludique, avoir déjà vu des sprites aussi gros que dans les ART OF FIGHTING. C'est simple, ART OF FIGHTING 2 c'est ART OF FIGHTING 1 dopé aux hormones. Les décors ne sont pas en reste et sont magnifiques, en voici quelques exemples (sources twidtedsifter, creativebloq, sobadsogood) :


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Crawley's air field : Un toutou qui aboie, un avion qui démarre, avec le petit effet de poussière qui vole au sol.


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The Garcia house : Peut-être l'un des stages les moins animés, mais matez moi la F40 au premier plan et la statut.


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South Town park : La grande roue et le manège en mouvement :(love):


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Fitness club : Un stage so gay comme on aime. Du muscle, du sbire à MrBIG (comme dans pas mal de stages d'ailleurs), et encore des reflets dans les vitres.


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China Town : Reflets magnifiques dans les vitres, un nombre impressionnant d'élément dans le décors.


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Airport : Mon stage préféré, avec l'avion au premier plan.


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Mac's bar : Ambiance rock et hell's angels garantie, les bécanes sont superbement faites.


Voir les décors animés permet de mieux apprécier leur beauté : Effets de fumée, effets de lumières, éléments en mouvement comme l'hélice de l'avion dans Crawley's airfield par exemple, reflets dans les vitres (China Town)...C'est pétri de détails et est la preuve d'un somptueux pixel art et d'un travail énorme. La première fois que j'ai vu la grosse roue d'avion dans le stage Airport, j'étais sur le cul. Et les zooms quoi ! Cela rajoute une sacré immersion.

L'aspect graphique est appuyé par de superbes musiques, qui ne font pas tâches par rapport à l'esprit des décors et des protagonistes, et dont les mélodies et autres breaks resteront bien vite gravés dans l'inconscient ; on se prend même parfois à fredonner les musiques du jeu. La bande sonore du stage de Mickey, par exemple, est dans un pur style Rocky Balboa, ambiance sueur, boxe, héroïque, "ne jamais abandonner". La musique de Jack également, transpire le biker et la virilité. Du jazzy classieux pour Robert, du calme traditionnel pour Takuma, ambiance chinoise pour Lee, du mystique pour King...Des ziks comme ça, ça met une patate d'enfer.

Et en parlant de patate, les bruitages et autres digits ne sont pas en reste et donnent au jeu une dimension ultra pêchue : Des digits vocales (toutes différentes pour chaque perso) d'un rendu excellent ; le contraste avec ART OF FIGHTING premier du nom est saisissant ! Rien que l'annonce "ROOUUUNNNDDDDDD OOONNEEE...FIGHT !" est géniale. Entendre les cris de désespoir de l'opposant qui s'est pris une grosse mandale, ou encore les noms des coups spéciaux, est jouissif.

Quant aux bruitages, ils soutiennent avec brio l'impact et la violence des coups : On tombe très lourdement au sol, l'impact d'un petit poing est mesurée par rapport à un coup spécial qui défonce les tympans, et dont la frappe finale est accentuée par un bruitage très connu des SNK-istes, et qui fait bien comprendre qu'on vient de se prendre un pain d'une puissance inouïe. Montez un peu le son en jouant à ART OF FIGHTING 2, ambiance surpuissante garantie. Pour vous en convaincre, voici un exemple avec le Zanretsu Ken de Ryo :



Un des coups que je préfère, classe, puissant et avec un rendu aux petits oignons.





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Abordons maintenant le game system. Comme dit précédemment, ce nouvel épisode d'ART OF FIGHTING garde en gros le même système de barre d'énergie que son aîné :


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- Une barre de vie, qui matérialise logiquement votre santé, et qui clignote lorsqu'elle est presque épuisée.
- Une barre de puissance psychique, qui matérialise la capacité à réaliser des coups spéciaux. Et oui ! Dans les ART OF FIGHTING, on dispose de cette barre et on ne peut pas balancer ses coups spéciaux à loisirs ! Cette barre se vide à mesure que vous effectuez vos coups spéciaux, et, évidemment, plus la barre se videra, plus les coups seront faibles, et parfois certains coups ne pourront plus être réalisés si la barre est vide. La baisse de puissance des coups se voit par exemple avec des boules d'énergies moins grosses, des encore des coups de pied volants ayant moins de portée...Et évidemment, à puissance amoindrie correspondra des dégâts occasionnés moindre. Heureusement, cette barre peut être rechargée !

Quant au gameplay en lui-même, il pourra rebuter ceux qui s'y mettent pour la première fois. Ici, pas de Street Fighter style dans les boutons, le gameplay d'AOF 2 est plutôt tordu au premier abord :


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Un gameplay plutôt étrange, mais on s'y fait vite avec l'habitude.



Comment qu'on tape à ce jeu ?

Les boutons :b1: et :b2: sont respectivement le coup de poing et le coup de pied. Mais ces deux boutons servent aussi bien pour les coups faibles que les coups puissants, mais comment qu'on fait alors pour savoir ce qui va sortir ?

- pour faire un poing ou un pied faible, il faut tapoter furtivement :b1: ou :b2:,
- pour faire un poing ou un pied puissant, il faut appuyer plus fort sur :b1: ou :b2: (pas besoin de presser comme un âne non plus hein^^).

Et oui, le jeu prend en compte le degré de pression sur les boutons, c'est bizarre au départ, mais on s'y fait rapidement. Sachez également qu'en fonction de la direction maintenue lors de l'appui sur un bouton de poing ou pied, le coup qui sortira pourra être différent. Donc, avec seulement ces deux boutons, on a déjà une palette de coups conséquente.

Le bouton :b3: sert lui pour les choppes au corps à corps, mais peut aussi servir pour donner directement un coup de poing ou de pied fort. Le bouton :b3: sert aussi à se rétablir des choppes : En appuyant dessus au moment où on touche le sol, le personnage se rétablit et encaisse moins de dégâts que si il s'était éclaté comme il faut au sol. Le bouton :b2: permet aussi de se rétablir des choppes sur le même principe.

Aux coups de base s'ajoutent deux combinaisons de boutons : Il est possible de faire :b1: + :b2: pour effectuer un uppercut, et aussi :b2: + :b3: pour faire une balayette.

Le bouton :b4: est lui réservé exclusivement à la provocation, le fameux "taunt". Le taunt est très important dans AOF 2, car il fait baisser la barre de pouvoir de l'adversaire !

En parlant de la barre de pouvoir, celle-ci ré-augmente très lentement durant le combat (pour ne pas dire ignoblement lentement), mais il est possible de la faire remonter très rapidement en laissant appuyés les boutons :b1:, :b2: ou :b3:. Le personnage se concentrera alors pour recharger son énergie.


Sur le flyer ci-dessus, on peut voir la mention "acquire new arts of armageddon !". En effet, le jeu propose lors de votre périple contre l'ordinateur de réaliser diverses épreuves d'entrainement afin de gagner de nouvelles capacités. Ce concept existait déjà dans ART OF FIGHTING, et est basé sur 3 épreuves :

- L'épreuve mentale : Une fois réussie, le joueur verra sa barre de pouvoir augmentée.
- L'épreuve de force : En cognant du voyou dans un temps imparti, le joueur pourra faire gonfler sa barre de vie.
- L'apprentissage de la technique de la mort : Il faut réaliser un super coup un certain nombre de fois dans un temps imparti pour avoir le droit, dans la suite du jeu, d'utiliser ce super coup contre l'ordinateur. Ce super coup demande beaucoup de barre de pouvoir.


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Trois épreuves pour gagner en puissance.



Ces épreuves donnent un micro côté RPG loin d'être déplaisant, même si elles sont plutôt ardues. Il sera toujours plaisant de faire monter ses barres de vie et de pouvoir, vu qu'on commence avec des barres bien petites par rapport aux opposants ! A noter qu'en mode Versus, les barres sont tout de suite à fond, et les super techniques sont également directement utilisables. A noter aussi, que si vous disposez d'une sauvegarde d'ART OF FIGHTING 1, vous pourrez utiliser celle-ci pour avoir vos barres et votre super technique tout de suite, SNK ayant poussé le lien entre les deux épisodes jusqu'à ce niveau. Intéressant non ?

Pour terminer sur le game system, il existe des super techniques ultra mega mortelles de la mort qui tue tout (:alcolo:), des sortes de furies de la dernière chance qui démontent les trois quart de la barre de vie. Ces techniques sont câchées, comprendre que le jeu ne vous en fera jamais part. Les furies sont utilisables tout au long du jeu, il n'y a pas à les apprendre. Cependant deux conditions sont requises pour pouvoir les utiliser :

- La barre de vie doit clignoter (quand vous êtes pas loin d'y passer, quoi :)),
- La barre de pouvoir doit être à fond.

Et évidemment, il faut connaître la manip pour chaque perso de ces furies, pour ça le web vous renseignera très bien. Petit détail amusant, les furies de Ryo et Robert sont imparables, même si on se protège on se les prend :fete: (mais on peut les annuler avec un minable petit coup de poing :XD:).

Parlons un petit peu des options. Celles-ci sont réglables dans le menu test pour la version MVS, avec un réglage de la difficulté entre 1 et 8. Plus vous monterez la difficulté, et plus le jeu sera dur évidemment, mais aussi rapide. En level 8, ça va à 200 à l'heure^^.

A noter que dans les versions AES et CD, les difficultés disponibles sont MVS, EASY, NORMAL et HARD, et la rapidité est quant à elle réglable indépendamment de la difficulté, ce qui est pas mal du tout.




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Bon et sinon, à part l'aspect esthétique, il vaut quoi ce jeu en mouvement ? Et bien je ne le dirai pas assez, mais c'est la baffe assurée. On pourra probablement trouver le jeu raide, oui c'est du oldschool, faut pas s'attendre à du 3.3. Mais imaginez des persos qui font 3/4 de l'écran se mettre sur la gueule avec une ambiance bien fichue et une patate d'enfer !

Une fois la jouabilité particulière assimilée, on prend un malin plaisir à déclencher ses coups, à voir l'adversaire se les manger et valser en retombant violemment contre le sol. Bref, c'est violent et ça poutre grave.


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Ici, on est pas chez les fillettes ! Haoh ShokoKen monstrueux, provoc', réplique avec coup multiple bien violent...Ça pète !



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Non mais regardez moi ces coups de malade :pac:



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Attention, dans AOF 2 les femmes sont de sacrées brutes^^.



Lorsqu'on joue contre l'ordinateur, on suit un mode scénarisé en affrontant à travers South Town les 12 combattants du jeu. Vous aurez également droit, tous les trois combats, aux fameuses épreuves dont je parlais plus haut.


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On parcourt la ville (en hélico, rien que ça :)) et tous les trois combats, hop petite épreuve !



Celui qui débute à ART OF FIGHTING 2 se rend rapidement compte que la difficulté est énorme, pour ne pas dire titanesque et frustrante ! Même en level 1, vous vous ferez désosser bien vite par vos opposants, et vous vous retrouverez à enchaîner les crédits par dizaines rien que pour le premier adversaire rencontré !

C'est là ce qui pourra rebuter les joueurs, le jeu est d'une dureté écrasante contre l'ordinateur, celui-ci répondra tout le temps à vos coups ou tentatives de coups par un pain dans la tronche :

- Vous sautez : Uppercut dans la tronche.
- Vous faites un Zanretsu Ken ? Si vous êtes trop près de l'opposant, ce dernier "verra" votre début d'input du coup et vous frappera direct.
- Une boule de feu ? L'ordinateur pourra simplement l'annuler avec un poing (!) au moment de l'impact :suspect:.

Bref, rien n'est au hasard dans ce jeu ; chaque action est millimétrée et la machine aura la réponse à chacun de vos gestes. On ne peut malheureusement pas jouer comme à un Street Fighter II, tout doit être réfléchi, le pif n'existe pas.

La seule façon de se débarrasser de l'ordinateur sera justement de jouer avec ses réactions millimétrées afin de trouver des "failles". A titre d'exemple, si on arrive à chopper l'adversaire et qu'il ne se rétablit pas, on pourra lui balancer une bonne boule qu'il se prendra sans se protéger en général. Et tout le jeu est comme ça : Il faut trouver la technique de pute contre chaque perso pour arriver à avancer dans le jeu. Une fois les techniques trouvées, ce n'est pas simple pour autant, les timings doivent être précis, encore une fois rien n'est laissé au hasard. C'est comme une partition, on refait inlassablement les mêmes manèges, et la moindre erreur vous mettra en grande difficulté, voire sera fatale.

Petite exemple de technique de fourbe contre Jack :

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Jack est une horreur de pressing, il ne laisse aucun temps mort et frappe sans discontinuer. Pour en venir à bout, il faut reculer un peu, sauter, Jack fera un coup sauté qui vous loupera. Ce sera le moment pour le chopper.



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Si la choppe passe en entier, boule de feu à suivre. Jack se la mangera et sera ensuite dans les pommes. En faisant ce manège choppe/boule en boucle et sans se tromper, c'est le perfect assuré.



Sachez que si vous parvenez à battre tous les opposants sans perdre un seul round (bon courage, hein :P), vous aurez l'immense honneur d'affronter le véritable chef des méchants, et non des moindres, puisqu'il s'agit de Geese Howard ! Les événements se passant quelques années avant la saga des Fatal Fury, vous affronterez un Geese jeune, cheveux longs, et déjà très fort. Les premiers combats contre lui seront expéditifs :bobo:.


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Aahhh, master Geese ! Quelle classe avec son costard. Geese vous proposera de rejoindre ses rangs, ce que vous refuserez, vous le plus gentil des gentils. Mais voilà, ce refus sera sévèrement puni.



Si vous trouvez le jeu bien trop dur (rassurez-vous, en persévérant on finit par s'éclater grave ; mais bon perso j'ai mis quelques mois, pour ne pas dire années sans exagérer, à réussir à terminer le jeu rien qu'avec Ryo), jouer en versus 2 joueurs vous procurera un grand plaisir. C'est sûr, c'est pas ultra technique comme jeu, mais les plus doués en versus s'y retrouveront et verront dans AOF 2 de quoi se rassasier.


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Le mode versus : Un écran avant le combat pour annoncer les combattants, les barres à fond dès le début, et des coups qui pleuvent didou !





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Oui, je vais jusqu'à parler "d'art du détail". ART OF FIGHTING 2 est un jeu truffé de petits détails en tout genre : Couleur des costumes sélectionnable, pose de victoire qui diffère si on fait un perfect, éléments dans le décors qui changent en fonction des événements du combats, petits détails esthétiques comme les habits qui se déchirent, la perte d'une paire de lunette, d'un masque, une vieille cicatrice qui s'ouvre à nouveau...

Mais ce qui frappe la première fois, ce sont les coquards et autres marrons qui apparaissent sur les visages à mesure des coups portés ! De la petite éraflure ou bosse au gros hématome, on a droit à de l'usure des combattants très réaliste !

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Du petit bobo au tabassage en règle :fete:



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4 couleurs sont disponibles pour chaque personnage, en sélectionnant avec :b1:, :b2:...



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...ou :b3:, ou :b4:



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Une win pose normale et une win pose pour les perfects, histoire de bien humilier l'adversaire.



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John perd ses lunettes, Eiji son masque... Deux exemples parmis bien d'autres.



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Des dialogues avant chaque combat...Tous les personnages interagissent entre eux, personne ne fait de la figuration !



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Même les stages bonus peuvent différer selon le personnage choisi et sa technique à apprendre.



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Les habits se déchirent lorsqu'on achève l'adversaire avec un coup spécial ; Takuma est lui victime de la réouverture de sa cicatrice ; et Temjin est envoyé violemment contre le bord d'écran.



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Pour les dalleux, en achevant Yuri et King avec des coups spéciaux, on a droit à un petit cadeau :tongue:



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On peut même endommager des éléments du décors !



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Petit clin d’œil à G-Mantle, la mascotte de SNK ; King se déguise pour l'occasion.



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"Mais où est Charlie ?" Dans pas mal de décors, les sbires de Geese Howard vous surveillent.



Et le jeu est pétri de toutes sortes de petits trucs esthétiques, sonores ou de gameplay qui procurent un énorme charme au jeu, tant cela respire le travail bien fait ! SNK a poussé son travail jusque dans le scénario, bien avant les anachronismes inhérents à la série des KING OF FIGHTERS, en reliant l'intrigue d'AOF 2 à celle de FATAL FURY : Une fois Geese Howard vaincu, un épilogue verra celui-ci fuir et aller au Japon, où un certains Jeff Bogard lui cause quelques ennuis...Classe non, cette histoire bien foutue ?






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Vous l'aurez surement déjà compris, ART OF FIGHTING 2 est un jeu auquel je voue un amour depuis des années, la première claque de la NeoGeo que j'ai pu avoir entre les mains, un jeu à l'ambiance qui défonce tout sur son passage, avec un travail minutieux de la part de SNK, tant dans le fun lui-même que dans les petits détails qui fourmillent. Un porte-étendard de la première moitié des années 90, avec des bruitages et des musiques qui seront repris dans bien d'autres jeux de la Neo.

Si vous êtes fan de musiques réorchestrées, jetez-vous sur la version Neo CD, la bande sonore est tout simplement bluffante. Et les légendaires loadings de la console ne vous arrêteront pas tant ils sont courts et largement supportables.

Un jeu qui n'a à mon sens pas vieilli, qui épate encore par sa réalisation et ses sprites de fou. La difficulté du jeu et la programmation au millimètre de l'IA rebutera certains et pourra faire baisser l'intérêt du jeu (battre un adversaire avec provoc/coup de pied en boucle n'est pas forcément marrant pour tout le monde). Mais quoi qu'il en soit, tout amateur de baston 2D oldschool, quelque peu expérimentale, mais fruit d'un SNK fougueux et avide d'idées, se doit d'essayer ART OF FIGHTING 2 !!


Pour en terminer et aller un poil plus loin, tout en restant sur mon amour du détail, quel plus bel hommage de la part de SNK de reprendre des coups de la saga Art Of Fighting pour ses jeux les plus récents :(love):


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A gauche Art Of Fighting 1...A droite KOF XII, 20 ans d'écart et SNK reprend un coup de Robert pour en faire un cross-up !
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Re: Art Of Fighting 2 (SNK)

Message par Ryuga » 16 Août 2013, 20:12

Quel travail titanesque! Je ne peux que m'émouvoir devant tant d'implication, on sent la passion (tu aimes ça les hommes poilus, coquine va!)
J'aime beaucoup l'univers de AOF. C'est très varié et me rappelle l'ambiance "roots" de l'époque: la baston, les vestes en cuir et les endroits "improbables".
La salle de fitness :heart:

J'apprécie également les connexes avec l'univers de Fatal Fury. Enfant, j'étais déjà un grand fan de Terry Bogard, j'ai toujours cru, dans le futur, que j'allais porter une casquette, un jeans troué et à la recherche d'ennemis à tabasser (pas les longs cheveux, faut pas déconner non plus).
Je vous laisse imaginer, en parallèle, les résultats de l'influence "Van damme et cie" :runik:

Sur ces acquis, j'ai fait le choix d'une profession pacifique loin de la violence humaine dans le seul et unique but d'apporter la paix et l'amour sur terre :fou:

Merci Goji :heart:
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Re: Art Of Fighting 2 (SNK)

Message par mpatou » 18 Août 2013, 22:55

C'est pas un test, c'est une véritable expertise. Bravo!
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Re: Art Of Fighting 2 (SNK)

Message par ゴジラ » 25 Août 2013, 15:08

J'ai complété un petit peu pour aller plus loin dans les détails parsemant le jeu : sbires de Geese dans les décors, référence à G-Mantle, dialogues d'avant combat, stages bonus différents, éléments du décors qu'on peut péter...ce jeu est une vraie mine d'or.

Et en plus, SNK a repris dans kof XII un coup de Robert datant de Art Of Fighting 1 !
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Re: Art Of Fighting 2 (SNK)

Message par Mpower » 13 Septembre 2013, 13:31

Excellent ton test Goji, j'ai eu l'impression de revenir 20 ans en arrière, je me revois galérer pour passer les niveaux, noter les techniques de la mort, haïr ce fils de pute de Lee et enfin une fois la maitrise entre mes mains, sodomiser Mr. Big a grand coup de lattes dans sa paire de Rayban :heart: :heart:

Haohshoko-Ken for life :(love):
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